En effet, avec le nouveau capteur matriciel du système CAMELEON, la quantité de données est très importante et cela d’autant plus que ce capteur permet de capturer des séquences d’images assimilables à un flux vidéo. Avec cette quantité d'information, il devient impossible de transmettre des données à travers des liaisons hertziennes et il est long et fastidieux pour des experts d'analyser les images pour rechercher et identifier des objets d’intérêts. Le système CAMELEON doit être en mesure de répondre à des missions de type Intelligence, Surveillance et Reconnaissance ; des missions de sécurité civile ; des missions commerciales de production cartographique ; ainsi que des missions de recherche et de sauvetage.
On assiste actuellement à une explosion des systèmes de surveillance. La diffusion massive de ces systèmes dans la sphère du numérique et leur utilisation effective dans des produits nécessite de lever des verrous scientifiques en produisant des modèles reproductibles et en proposant des outils agiles et faciles à utiliser. La problématique générale est d’identifier et de proposer, pour ce qui concerne les données traitées par COSE, des techniques effectives et efficaces pour extraire de la connaissance et procéder à la reconnaissance.
Les méthodologies de fonctionnement utilisées dans ce projet de LabCom sont innovantes. Du côté des chercheurs de l'université, elles tirent profit d’un vécu à travers différents projets investissement d’avenir Square Predict et thèses CIFRE. Nous ne prétendons pas inventer de nouveaux préceptes ou de nouvelles méthodes de travail, mais plutôt de faire partager la conviction du consortium interdisciplinaire à travailler ensemble à la découverte de méthodes alternatives pour le développement de la recherche en science des données liées à la reconnaissance des formes et à la surveillance.